Carnet de voyage

Que manger au Japon ?

C’est un petit article qui centralise un peu tout ce que les plats que j’ai partagé avec vous durant mon voyage de janvier dernier.
Allez, hop, à table !

Le 1er plat que j’ai goûté en arrivant à Osaka a été des takoyakis. Ah ben à Osaka, c’est une obligation.
Les takoyakis sont souvent vendus dans les rues du Japon. C’est un plat de rue populaire et une spécialité d’Osaka. C’est d’ailleurs dans un petit bouiboui de la gare d’Osaka que j’ai goûté mes premiers takoyakis. Le takoyaki est le poulpe grillé qui garnit des bouchées rondes cuites dans un moule d’une cinquantaine de bouchées. En France, j’ai vu des restaurants utiliser des moule à « cake pop ». Je reste toujours subjugée par la dextérité des cuisiniers lorsqu’ils retournent ces petites bouchées avec un petit crochet afin qu’elles soient cuites et grillées de chaque côté. Le plat est souvent servi avec une sauce takoyaki, de la mayonnaise, une de l’ algue et des flocons de bonite (une sorte de thon) séchée.
Et le top, la bonite qui ondule sous l’effet de la chaleur .

Le curry japonais est un curry, normalement, moins épicé que le curry indien, tout dépend si vous mélangez votre préparation avec des épices qui rehaussent le goût. On peut aussi plus ou moins le diluer. Personnellement, je prends le moins épicé pour avoir le goût sans la brûlure.
Le curry japonais se compose généralement de pommes de terre, de carottes, d’oignons, de porc ou de boeuf et d’une sauce à base de poudre de curry. Je ramène souvent des boites de pâte de curry à diluer avec un peu d’eau (ou plus selon la texture voulue). Et surtout, j’ai rapidement changer mes baguettes pour une cuillère.

J’ai trouvé récemment une recette de curry japonais à faire sans pâte de curry japonaise. Je la traduits et je la mettrais en ligne bientôt.

Les ramen sont un plat populaire au Japon.
Les ramen peuvent donc être composés d’un bouillon et de nouilles et sont agrémentés de divers aliments (viande, œuf, bambous …). Ils peuvent aussi être servis en yakisoba, c’est à dire en un plat de nouilles frites. Les deux versions en font un repas copieux et réconfortant.
Ce soir, le choix était Ramen traditionnel et ramen au miso blanc, le tout agrémenté de quelques Karaage (du poulet légèrement mariné avec du gingembre et frit).

Les daifukus sont des gâteaux de riz remplis de pâtes sucrées.
Les Daifukus sont des mochi (gâteaux de riz mous) remplis de pâte de haricots rouges ou d’autres garnitures, telles que des fraises ou de la crème glacée.
On en trouve dans les supermarchés, les supérettes (konbinis) qui sont semi artisanaux.
Certains magasins artisanaux sont spécialisés et cela permet d’avoir ponctuellement des stands dans des centres commerciaux.
C’est le cas en ce moment où je me trouve. J’en ai profité pour en prendre 6, me voici calée pour les petits déjeuners.
Je dois avoir une recette  » à portée  » de mains. Je la rechercherai. Chaque fois, je bute sur la consistance de la pâte … Oui vous savez, celle du lobe de l’oreille.

Les udons sont des nouilles de farine de blé beaucoup plus épaisses et moelleuses que les nouilles soba ou ramen.
Elles sont disponibles en variétés chaudes et froides. Elles peuvent être servies avec du bouillon et souvent garnies de choses comme le tofu, l’œuf et la tempura.
Dans le cas présent, il y avait du shitake, de l’omelette, de la salade, des algues etc. et un petit bout d’écorce de yuzu qui rehaussait le goût du bouillon.

Le tonkatsu est du porc pané et frit. Les tonkatsu sont donc des escalopes de porc épaisses, panées et frites, généralement servies avec du chou, du riz, de la soupe miso et des cornichons.
Dans le restaurant où j’étais à midi, ils proposaient en plus comme spécialités des croquettes, des Ebi en panure tonkatsu ainsi que des huîtres et du wagyu, le tout panés comme du tonkatsu. Je n’ai pas regardé toute la liste de leurs spécialités à la carte.

Les onigiris sont des collations minuscules. En France, on les appelle souvent les sandwichs japonais. Les onigiris sont des boulettes de riz, enveloppées dans des algues nori ou pas, servies farcies de différentes garnitures, comme des prunes marinées, au saumon, au nattô et des algues.
Peu coûteux et délicieux, ils sont généralement vendus dans les conbinis (ou konbinis). A titre personnel, il y a certains goûts qui ne passent pas. Par exemple, l’onigiri à l’uméboshi, la prune salée.
Selon les marques, il faut déplier 3 languettes, comme ici, soit une seule.
Un conseil, évitez l’onigiri du démon. Il paraît qu’il est épicé.

Les bols de donburi permettent une grande variété d’ingrédients. Les Donburi sont des bols de riz cuit garnis d’un certain nombre d’autres combinaisons d’aliments, notamment du bœuf, du porc, du tempura, du poulet, des œufs et du thon.
Ce soir, il y avait du thon et surtout du « buri », autrement dit, de la seriole, si j’ai bien compris le nom japonais.
Le set était composé de pickles de daikon, d’une salade algues – edamame et soupe miso.

les Soba au thé vert et de tempuras.
Les tempuras sont des fruits de mer et des légumes battus et frits. Il existe d’in – nombrables variétés à essayer, notamment des crevettes, du poisson, des aubergines, des champignons, etc.
Ce soir, le menu comportait donc des sobas au thé vert. Je ne me suis pas méfiée quand j’ai commandé. La serveuse m’a demandé « tsumetai » ou « atatakai ». En fait, tsumetai veut dire froid. J’aurai eu droit aux sobas servis sur une clayette et j’aurais dû les tremper dans une sauce spéciale. C’est ce que je voulais.
En disant atatakai, je les ai commandé chaudes donc en bouillon.
Les tempuras du set étaient un filet de poisson, du kabocha et une feuille de shiso. J’ai saupoudré le tout du sel au thé vert et je les ai trempé dans la sauce à tempura.
Attention si vous vous lancez dans les tempuras, l’eau doit être bien froide et vous ne devez pas mélanger trop longtemps. Sinon ça change la consistance de la pâte.

L’amazake (甘酒), est une boisson peu alcoolisée à base de riz fermenté. C’est le saké traditionnel qu’on boit pendant la fête des poupées, Hina matsuri, le 3 mars au Japon, mais pas seulement. On en trouve l’hiver sur des stands ambulants aussi pendant les fêtes hivernales.
Traditionnellement, l’amazake est utilisé comme boisson par addition d’eau et de gingembre râpé, mais il est aussi utilisé comme édulcorants dans les desserts, biscuits et autres applications alimentaires comme en miso.
La 1ere fois que j’en ai goûté, c’était pour me réchauffer en allant visiter un temple de Kyoto.
Cette année, j’en ai bu deux fois, au marché de Toji, où il était bien chaud additionné de gingembre râpé et hier au Korakuen, en admirant la vue sur le jardin et le Château.

L’okonomiyaki est est un mélange de beaucoup de délicieux ingrédients reliés entre eux par une sorte de pâte à crêpe.
Les okonomiyaki sont souvent appelés « crêpes japonaises » pour leur apparence mais n’ont rien de commun avec les mets sucrés du petit-déjeuner. Ils se composent de pâte à frire et de chou combinés avec des ingrédients tels que viande, fromage, fruits de mer et wasabi.
La préparation arrive crue dans un bol. L’oeuf qui sert de liant est alors mélangé énergiquement avec les autres ingrédients. L’ensemble est alors déposé sur la plaque métallique chaude pour y être cuit pendant environ 20 minutes, en étant retourné à mi-cuisson. Des copeaux de bonite sont rajoutés quelques minutes avant que l’okonomiyaki soit retourné.
Mon okonimyaki était au boeuf, à l’oeuf et aux oignons verts

J’ai encore des photos culinaires dans mes archives, ça fera l’objet d’un autre article. … Oh, là, je me rends compte que j’ai beaucoup de retard dans les articles.